top of page

Seriez-vous prêts à faire des dons d’ovocytes / de sperme ? Si non, veuillez justifier votre choix si cela vous paraît nécessaire

 

  • Adoption à privilégier

  • Pas envie de passer par l’hôpital, la procédure est trop contraignante (don d’ovocyte)

  • Autant je suis pour le don d’organes, autant je ne veux pas participer à quelque chose qui me semble mauvais pour la construction psychologique de l’enfant

  • Je ne voudrais pas qu’un autre couple ait un enfant avec mon ADN. Je ne pourrais me défaire de lui, je pense que, inconsciemment, je me sentirai légitime envers lui alos que juridiquement je n’aurai, ce qui serait très frustrant je suppose

Pensez-vous que l’anonymat devrait-il être levé à la demande de l’enfant une fois sa majorité acquise ?

  • Ca dépend, chaque donneur doit pouvoir décider si il garde l’anonymat

  • Difficile de se prononcer sur le sujet, c’est comme l’accouchement sous X. Cela doit être contrôle et un équilibre doit être trouvé entre l’anonymat du donneur ou de la donneuse et la volonté de l’enfant à connaître l’identité de cette personne pour sa construction personnelle.

  • Je pense que le don doit être fait pour qu'une famille puisse naître, pas seulement un enfant. À partir du moment où cette famille est constituée, il n'y a pas lieu de vouloir revenir à des origines biologiques, on se construit au sein de cette famille, avec beaucoup d'amour, et c'est bien tout ce qui compte ! Je vois un grand danger à lever l'anonymat, c'est que ça va certainement décourager des donneurs. Nous ne sommes pas dans le cadre d'un abandon, mais vraiment dans celui d'un don.

  • Le don ne fait pas de nous des parents.

  • L'enfant a le droit de connaître ses origines

Êtes-vous en faveur d’une rémunération des donneurs de gamètes, comme ce qui est parfois pratiqué à l’étranger ?

  • Le don, comme tout ce qui touche au corps, a vocation à demeurer un sanctuaire définanciarisé

  • Le corps humain et ce qu'il produit n'est pas à vendre ! Cela doit rester un acte bénévole.

  • Non puisque ce sont des dons. Si il y a rémunération, il y aura forcement des abus ou des trafics, des qu'il y a de l'argent en jeu les gens sont plus tenté de faire une "bonne action" pour de très mauvaise raison.

  • Si cela permet plus de dons pourquoi pas

  • Si cela n'a aucune conséquence sur la santé des donneurs, y compris si ils donnent à plusieurs reprises, et que cela peut permettre de pallier à des manques importants, alors pourquoi pas - reste à savoir comment financer ces rémunérations, et cela ne relève des pouvoirs publiques que si la santé publique est concernée : or, ce n'est pas le cas je crois?

Quel est votre avis sur la GPA (Gestation Pour Autrui)?

  • Il y a certes un caractère génétique dans la conception d'un enfant, mais il y a également un caractère gestationnel! Le foetus dans l'utérus possède déjà des capacités comme la reconnaissance de la voix de la mère, son toucher... Également il est capable de sentir, de gouter les éléments que la mère ingère... L'éducation de l'enfant commence in utero, et l'enfant a la naissance a une préférence pour la mère qui l'a porté. C'est pourquoi je pense que la GPA ne devrait pas être autorisée. Cependant cela pose des questions éthiques, puisqu'on serait en droit de se demander pourquoi une femme naissant par exemple sans utérus n'aurait pas le droit d'avoir un enfant outre l'adoption... C'est également une question de morale personnelle.

  • Risque de commercialisation, marchandisation du corps de la femme

  • Sans autre rémunération que le simple remboursement des frais médicaux engagés pendant la grossesse, sinon ça pourrait s'apparenter à de l'esclavagisme des classes populaires dans la mesure ou seules les femmes pauvres consentiraient à la GPA pour le compte de couples riches

  • L'accord de la mère porteuse n'est pas suffisant; on n'est jamais réellement d'accord pour ça.

  • Le désir d'enfant de nombreux couples (qui ne peuvent pas forcément adopter) est compréhensible mais je me questionne quant aux possibles conséquences de ce genre de grossesse pour l’enfant.

  • Rémunération, sinon la mère porteuse n'a aucun intérêt à porter l'enfant d'un autre sauf l'altruisme bien que ainsi les parents ne se sentiront plus redevables si la mère es rémunérée

Que pensez-vous de la place de la PMA dans la société ? Est-ce encore tabou de “révéler au grand jour” être passé par la PMA pour pouvoir procréer ?

  • Je connais plusieurs personnes dont les parents sont passés par la PMA et ils ne semblaient pas complexés par ce sujet. Je pense que le tabou est levé de plus en plus, car plus de familles décident d'avoir des enfants tard, et donc la procréation médicalement assistée peut devenir plus « courante"

  • Je pense que recourir à la PMA devrait être considéré de la même manière que les autres procréations, mais il est vrai qu'on en parle encore peu.

  • Je ne pense pas que ce soit tabou mais plutôt difficilement vécu parfois car associé à une "infériorité" surtout pour les hommes (stérilité=impuissance)

  • La PMA ne devrait pas être un sujet tabou, d'autant plus que la PMA peut être une simple fécondation un vitro des gamètes des deux parents "originaux"... En revanche, la PMA peut être un sujet tabou si les gamètes sont d'origine inconnue des parents, puisqu'il peut y avoir un sentiment d'adoption de la part de l'enfant. Également il peut y avoir des mauvais jugements d'autrui, des étiquettes colées sur les personnes connues comme ayant eu recours à ce genre de méthodes.

  • La PMA est de moins en moins tabou dans notre société mais elle reste une pratique encore discrète

125 personnes interrogées:

bottom of page